En Réduction des Risques, nous classons les drogues selon leurs effets sur le système nerveux central, mais il existe de nombreux critères de classement (nocivité sur le corps et l’entourage, risque d’accoutumance, chimiques/naturelles, licites/illicites, etc.)
Les dépresseurs : alcool, GHB/GBL, héroïne, kétamine, benzodiazépines, …
Effets : Les organes fonctionnent au ralenti.
Les manifestations principales sont :
- au niveau physique : diminution de la tension artérielle, ralentissement de la respiration et du rythme cardiaque, somnolence
- au niveau mental : accalmie, relaxation, relâchement des tensions nerveuses, diminution de l’activité mentale
Attention : Le mélange de plusieurs dépresseurs accroît le risque de perte de connaissance, de dépression respiratoire voire de coma.
Les stimulants : cocaïne, amphétamine, speed, ecstasy, MDMA, …
Effets : Hyperstimulation du système nerveux central. Les organes fonctionnent plus vite.
Les manifestations principales sont :
- au niveau physique : dilatation pupillaire et augmentation de la température corporelle, de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle, effet laxatif, report de la fatigue ou impossibilité de dormir
- au niveau mental : stimulation de l’activité mentale, effets euphorisants, sensation d’acuité intellectuelle accrue, envie de s’extérioriser, s’exprimer, bouger
Attention : Le mélange de stimulants provoque une augmentation du risque de déshydratation, de tachycardie voire de crise cardiaque.
Les perturbateurs : LSD, champignons, cannabis, …
Effets : Il n’y a pas de signe physiologique.
L’effet est plutôt d’ordre mental, pouvant aller de l’hallucination (modification des perceptions sensorielles) au délire (perte de contact avec la réalité).
Il n’y a pas d’overdose possible avec les produits strictement hallucinogènes, mais le mélange de ces substances accroît le risque de bad trip voir de délire.