Drogues et espace public : Vers un apaisement des quartiers

Les tensions liées à la consommation de drogues dans l’espace public, et plus largement à la précarité, soulèvent des enjeux majeurs de cohabitation. Usager·ères de drogues, riverain·es, commerçant·es et services de première ligne se côtoient, souvent dans un climat difficile.

L’acceptabilité partagée devient alors un défi essentiel : comment trouver un équilibre entre les besoins de sécurité des habitant·es et la nécessité d’accompagner les personnes en situation de précarité ?

Au-delà des réponses strictement sécuritaires, ce petit-déjeuner vise à ouvrir un dialogue sur les moyens d’apaiser les tensions et de construire une acceptabilité mutuelle dans un contexte de voisinage sensible. L’objectif est d’identifier des solutions concrètes et équilibrées pour que chacun puisse coexister sans exacerbation des conflits, tout en tenant compte des besoins spécifiques des populations vulnérables.

Pour nourrir notre réflexion sur cette acceptabilité partagée, nous accueillerons les intervenant·es suivant·es :

  • Vincent Clapuyt, coordinateur de la Maison d’Accueil Socio-Sanitaire (M.A.S.S.) de Bruxelles ;
  • Cécile Blavier, membre du comité de quartier de Forest ;
  • Christel Calistri, responsable du Service Prévention de Saint-Gilles
  • Un·e travailleur·euse de la Cellule Assuétudes du Pôle inclusion d’Anderlecht Prévention

Ces intervenant·es aborderont les différentes perspectives de gestion de ces situations complexes, en mettant en avant les possibilités de collaboration entre les associations, les services publics et les habitant·es. À travers leurs expériences, nous discuterons des leviers d’action pour améliorer la cohabitation dans les quartiers touchés et renforcer l’acceptabilité des projets de Réduction des Risques par les communautés locales.

Rendez-vous le 17 décembre 2024 de 9h30 à 12h30 à La Pièce, 71 Rue de l’Hôtel des Monnaies, Saint-Gilles.

Inscription obligatoire à modus@modusvivendi-be.org. Attention, places limitées à 35 personnes, nous vous demandons de ne pas inscrire plus d’un·e participant·e par structure.

Ce sera l’occasion de débattre ensemble des pistes pour créer un cadre de vie harmonieux, dans le respect des droits et des besoins de chacun·e.

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