LSD

LSD

Les drogues psychédéliques sont des extraits de plantes ou de produits fabriqués chimiquement dont la consommation entraîne une modification de la conscience.
Sous l’influence de ces produits, l’usager perçoit son monde intérieur et le monde extérieur de façon inhabituelle.
La puissance d’action de ces drogues et le caractère épuisant et surprenant d’une expérience sous leur influence, en font des drogues à usage occasionnel plutôt que répétitif.
LSD (de l’allemand « Lyserg Saüre Diäthylamid ») est aussi appelé « acide » ou « trip ».
C’est une drogue semi-synthétique, dérivée de l’ergot de seigle (champignon parasite).
Incolore et inodore, le LSD est actif à des doses infimes, ce qui en fait une drogue la plus puissante connue à ce jour.
Aspect :
⋅ carton : papier buvard de moins d’1/2 cm de côté sur lequel a été déposée une goutte de LSD
⋅ gélatine : pilules de couleurs différentes sous forme d’étoiles, de pyramides.
⋅ micro-point : petites pierres à briquet
Les effets sont imprévisibles étant donné qu’on ignore souvent la quantité réelle de LSD et sa puissance exacte.
Dosage : la plupart des « cartons » contiennent une dose de 75 à 200 microgrammes. Certains peuvent atteindre jusqu’à 400-500 microgrammes.
Durée d’action : entre 8 et 12 heures. L’insomnie est totale pendant la durée d’action du produit.

Qualifié de « bombe psychique » à cause de l’intensité des effets que le LSD peut :
créer des visions, des sensations d’une beauté indescriptible ou entraîner angoisse et terreur –
les deux types de sensation au cours d’un même trip.

Les effets vont dépendre aussi de l’environnement et de l’état psychique du consommateur (son humeur, ses attentes).
Le LSD a tendance à accentuer l’état psychique dans lequel on se trouve au moment de la prise.
Sous l’influence du LSD, l’usager capte des milliers de messages à la seconde. Cette avalanche sensorielle peut être déconcertante voire effrayante.
Le temps semble s’immobiliser dans un présent éternel et la frontière entre le « moi » et le monde extérieurs peut se brouiller voire se dissoudre totalement.
Un voyage sous acide comporte 3 phases :
la montée, le plateau et la descente

Les risques sont amplifiés par
un dosage élevé, un état d’esprit négatif lors de la prise, un environnement inapproprié ou hostile.

Hallucinations et accidents
Les hallucinations peuvent survenir avec une telle intensité qu’on ne parvient plus à faire la différence entre ce qu’il expérimente et la réalité.
La confusion peut avoir pour conséquences des imprudences et accidents.

Flip et bap trip
Etat dominé par la peur, l’usager peut perdre le contrôle de lui-même, prisonnier dans son trip. Si cet état se prolonge, la panique l’envahit. La confusion en est le symptôme majeur.

Flash-back
Il arrive de revivre des aspects du trip sans être sous l’influence du produit. Ces flash-back sont appelés « retours de trip ». Ils ne durent généralement que quelques minutes.

Mieux vaut être accompagné d’une personne de confiance expérimentée .
Commencer par une petite dose (1/2, voire 1/4 de buvard).
Veiller à planifier au mieux sa consommation : choisir un environnement dans lequel on se sent en confiance.
Il est préférable de consommer avec modération, en qualité et en fréquence.
En cas de flip ou de bad trip, se rappeler d’être sous l’influence d’une drogue psychédélique et que cet effet se dissipera avec l’effet du produit.
Eviter de combiner les drogues psychédéliques avec d’autres produits.
Après une prise d’acide, s’abstenir de prendre le volant.
Prévoir un temps de repos et de récupération suffisant.
Les substances psychédéliques sont à déconseiller pendant la grossesse et l’allaitement.
S’en tenir à un usage occasionnel limite les risques de dépendance psychologique.

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