Catégorie
Psycho-stimulant issu de la feuille de coca (arbuste).
A partir d’une grande quantité de feuilles, on obtient la pâte à coca. Par un procédé chimique, on en extrait une poudre blanche au goût légèrement amer : le chlorhydrate de cocaïne, appelée aussi « cocaïne ».
Aspect
Poudre blanche
Modes de consommation et apparition des effets
Plus les effets sont rapides, plus ils sont intenses (flash) et ressentis comme de courte durée.
Sniffée: 2 à 3 minutes.
Injectée: 15 secondes.
Fumée : 5 à 10 secondes.
Durée d’action
Pour tous les modes de consommation : de 1 à 2 heures.
Détection du produit
Sang : jusqu’à 24 heures.
Urines : jusqu’à 4 jours.
Cheveux et ongles : ils gardent une trace des produits consommés au moment où ils poussent.
Crack
En ajoutant de l’ammoniaque ou du bicarbonate de soude et de l’eau à de la cocaïne, on obtient, après chauffage, une cocaïne fumable qui se présente sous forme de petits cailloux. En Belgique, les consommateur·rices l’appellent « free base » ou « cocaïne purifiée » et la fabriquent eux-mêmes à partir de la cocaïne en poudre.
Les effets du produit vont dépendre de sa pureté, de la dose consommée, de la fréquence d’usage et du mode de consommation. Ils dépendent également de l’individu, de son état psychique et physique, de sa personnalité, de son humeur et de ses attentes vis-à-vis du produit et du contexte de consommation.
Effets recherchés :
stimule le système nerveux central, impression de lucidité accrue, réduction de la sensation de fatigue, sentiment de confiance en soi.
Autres effets :
anesthésique local, augmentation du rythme cardiaque, effet vasoconstricteur, diminution dee l’appétit et de la soif.
En cas de forte dose : perturbation des émotions et de l’humeur, troubles de la mémoire, hallucinations auditives, visuelles et tactiles.
En cas de consommation répétée : insomnie, anxiété, irritabilité, paranoïa.
Dépendance
Plus l’effet est rapide, bref et puissant, plus l’envie d’en reprendre est grande et le risque de dépendance élevé.
Lorsque l’usager·ère chronique stoppe sa consommation, on peut voir apparaître différents symptômes : fatigue, insomnie ou hypersomnie, irritabilité et anxiété, recours à l’alcool, aux médicaments ou à d’autres produits pour diminuer le malaise.
Tolérance
Certains consommateur·rices ressentent une diminution des effets recherchés et une augmentation des effets non désirés (dépression, anxiété et paranoïa).
Risques et modes de consommation
En sniff : risque d’infection de la paroi nasale, de saignements du nez, risque de transmission des hépatites B ou C par le partage des pailles et des billets
En fumant : risque d’overdose, complications pulmonaires, brûlures et coupures aux lèvres, à la langue, risque de transmission des hépatites B et C et du SIDA.
En injection : risque d’overdose et de transmission du SIDA et des hépatites par le partage du matériel d’injection, risque d’abcès, septicémie, dégradation du système veineux.
- Il est important de s’entourer de personnes de confiance et de ne pas s’isoler.
- Mieux vaut ne pas consommer de la cocaïne si vous avez une maladie cardiaque ou sujet à des crises d’épilepsie.
- Mieux vaut éviter les mélanges.
- Commencer par une petite dose.
- Une consommation quotidienne peut entraîner des pertes de poids et des insomnies. Il est important de se reposer et d’essayer de se nourrir quotidiennement.
- Mieux vaut faire une pause lorsque vous ne ressentez plus les effets recherchés de la cocaïne.
- Il est déconseillé de prendre le volant après avoir consommé.
- Sniffer la cocaïne peut endommager la cloison nasale. Il est donc utile de rincer les fosses nasales avec du sérum physiologique ou de l’eau en fin de consommation.
- Chacun·e sa paille, pour d’éviter tout risque de transmission des hépatites.
- En cas d’injection, mieux vaut ne pas partager d’élément de son matériel (seringue, cuillère, coton, filtre, eau, …) afin d’éviter les risques de transmission du SIDA et des hépatites.
- Boire régulièrement de l’eau et en petites quantités afin d’éviter la déshydratation.
