Ecstasy / MDMA

Ecstasy / MDMA

Le nom chimique de l’XTC est MDMA : méthylène-dioxyméthylamphétamine. Un dérivé d’amphétamines.

Catégorie
L’ecstasy augmente la présence de sérotonine et de dopamine dans le cerveau. Ces neurotransmetteurs modifient notre humeur et notre comportement. L’émission de sérotonine provoque un effet euphorisant. La dopamine masque la douleur et a un effet stimulant.

Aspect 
Généralement, sous forme de comprimés de différentes couleurs contenant une dose de substances psycho-actives fort variable.
Elle peut aussi se présenter sous forme de poudre ou de gélules.

Durée des effets
L’ecstasy (MDMA) commence à agir de 20 à 60 minutes après la prise. Son effet maximal dure une à deux heures, pour ensuite diminuer et cesser après environ 6 à 8 heures. L’action de l’ecstasy en termes de durée et d’intensité est variable d’une personne à l’autre.

Effets recherchés :
sensation d’être euphorique, alerte et insouciant·e, le temps est vécu avec intensité et légèreté, sentiment de sympathie, d’ouverture à autrui, attirance pour les autres et besoin de communiquer avec  elleux dans une ambiance de confiance, masque la fatigue.

Autres effets :
dérèglement du système thermique sans que la personne en ait conscience, augmentation de la température du corps et de la pression sanguine qui peut entraîner un « coup de chaleur », raideur dans la nuque, sécheresse dans la bouche et dans la gorge (sensation de soif) et contraction des muscles de la mâchoire.

Déshydratation
Le principal danger de l’XTC est qu’il provoque un réchauffement corporel excessif. Sous l’effet de l’XTC, la personne risque de ne plus sentir la gêne qui accompagne cette hyperthermie : elle danse sans faire de pause, oublie de boire et se dépense sans se rendre compte de la fatigue physique. Le corps perd plus d’eau qu’il n’en absorbe. On transpire de moins en moins et on se déshydrate. Le »coup de chaleur » peut s’accompagner d’un accident cardiaque ou d’un épuisement (perte de connaissance, coma). Cette déshydratation peut être mortelle.

Mauvais trip
Il peut arriver que l’on soit submergé·e par la « montée« . La personne se sent dépassée, surtout si c’est sa première expérience. La modification de la conscience peut aller jusqu’à une perte de contact avec la réalité.

Neurotoxicité
En cas d’usage fréquent ou chronique d’XTC, vous pouvez souffrir d’insomnie, anxiété, dépression, etc. Il est donc fortement déconseillé de consommer de l‘XTC plusieurs jours d’affilée. A la suite de sa consommation, l’usager peut se sentir abattu ou déprimé.  Il s’agit du contrecoup de la consommation et de la fatigue et non pas d’un état de manque.

Dépendance psychologique
Certains consommateur·rices ressentent une envie intense de retrouver les effets de l’XTC.  Ils ont le sentiment qu’iels ne seront plus capables de sortir, danser, communiquer, s’amuser…sans consommer.

Tolérance
L’effet psychédélique diminue rapidement si les prises sont rapprochées.  Après un arrêt de quelque temps, l’ecstasy retrouve son potentiel d’action initial.  Une consommation occasionnelle raisonnable réduit considérablement les risques et assure le vécu des effets attendus.

  • Se renseigner autant que possible sur la qualité du produit.
  • Faire analyser son produit lors de la permanence de Modus Fiesta, tous les vendredis de 18h30 à 21h30.
  • Si après une heure, les effets de la pilule ne se font pas ressentir, il vaut mieux attendre avant de reconsommer. Certaines substances actives se manifestent avec un effet retard. Des pilules vendues comme de l’XTC peuvent contenir une autre substance active en quantité dangereuse. Attention à la surdose!
  • Pour éviter le coup de chaleur, boire fréquemment de l’eau en petites quantités, se rafraichir (en prenant l’air, en s’aspergeant la nuque d’eau froide, etc.).
  • S’entourer de personnes de confiance, ne pas s’isoler.
  • Avant de sortir, se fixer une limite (durée de la sortie, nombre de pilule(s), …) pour éviter un usage abusif.
  • Mieux vaut réserver cette substance aux occasions spéciales. Une consommation fréquente diminue les effets psychédéliques d’ouverture et de bien-être et augmente les risques d’abus.
  • La « descente » fait partie de l’expérience psychotrope. La retarder en consommant encore ne fait que la rendre plus difficile. La descente, après un temps de prise limité, peut être agréable.
  • L’usage d’ecstasy est déconseillé aux personnes souffrant de faiblesse cardiaque, d’hypertension, d’insuffisance rénale, d’insuffisance respiratoire ou de diabète.
  • L’ecstasy traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel. Il est donc fortement déconseillé aux femmes enceintes ou qui allaitent.
  • Toutes les drogues, et donc l’ecstasy, entraînent une baisse de vigilance qui peut être à l’origine de relations sexuelles non-protégées et, parfois, non-désirées. Ayez toujours des préservatifs sur vous. Lorsque vous sortez avec un groupe d’ami·es, veillez les un·es sur les autres.
  • Éviter toute activité exigeant de la concentration (travail sur des machines, conduite automobile, …): excitation, euphorie, nervosité, voire agressivité peuvent entraîner des conduites inadaptées ou une prise de risque inconsidérée.
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