Produit psychotrope le plus consommé, l’alcool éthylique est obtenu par la fermentation du sucre de fruits/céréales ou par distillation.
Aspect
Liquide.
Mode de consommation
L’alcool est consommé comme boisson
Dosage
Servis dans un établissement public, un verre de vin, une bière, une coupe de champagne, un porto, un whisky ou une limonade alcoolisée (alcopops) contiennent tous +/- la même quantité d’alcool pur. C’est ce qu’on appelle le verre standard.
Notion d’alcoolémie
L’alcoolémie est le taux d’alcool pur contenu dans le sang. Elle s’exprime en grammes par litre de sang. En Belgique, il est interdit de conduire un véhicule avec une alcoolémie égale ou supérieure à 0,5 gr./litre de sang. Peu digéré, l’alcool passe presque directement de l’estomac dans le sang qui le transporte dans toutes les parties du corps. L’alcoolémie atteint son maximum en moins de 1 h.
L’alcool modifie l’état de conscience (perception de soi et du monde extérieur) et le comportement.
Les effets de l’alcool dépendent fortement de la dose et de la fréquence de consommation mais également de l’individu, de son état physique et psychologique, de sa personnalité, de ses attentes et du contexte d’usage.
Avec modération : l’effet immédiat de l’alcool est stimulant. Il détend et apporte une légère euphorie.
A plus forte dose : l’effet recherché est l’oubli et la perte de contrôle de soi.
A très forte dose : l’alcool fait souvent voir « double » et entraîne pertes d’équilibre, difficultés d’élocution et confusion mentale.
La perte de contrôle de soi peut conduire à des comportements imprudents, extravagants voire agressifs et violents. L’alcool peut entraîner une baisse de vigilance, un ralentissement des réflexes et la perturbation des perceptions. Ce qui peut entraîner des accidents de la route.
A un stade d’alcoolisation plus élevé, le risque de coma éthylique est présent. C’est une intoxication aiguë qui se traduit par une perte de conscience.
Au stade ultime, le coma éthylique peut provoquer la mort par arrêt respiratoire.
Risques à plus long terme d’une consommation régulièrement excessive
Toxicité
A long terme, l’alcool attaque alors le foie, le cerveau, le pancréas, les nerfs périphériques et les voies digestives et respiratoires hautes. L’alcool est très toxique, il surpasse les autres drogues en terme de toxicité.
Tolérance
Le·la consommateur·ric doit progressivement boire plus d’alcool pour ressentir les mêmes effets.
Dépendance psychologique
Elle se manifeste par l’incapacité de se sentir bien sans boire de l’alcool.
Dépendance physique
Le corps s’est habitué à l’alcool au point d’en avoir besoin pour fonctionner. Quand il en est privé, le corps souffre de manque et présente des symptômes de sevrage.
Pendant la consommation
- Boire lentement
- Manger car cela diminue l’importance des effets soudains de l’alcool.
- Alterner les boissons alcoolisées et les « softs » pour éviter la déshydratation.
- En cas de mélange alcool-drogues et/ou médicaments, être attentif·ive aux réactions qui se déclenchent en vous.
- Un état d’ébriété entraîne parfois une baisse de vigilance. S’entourer de personnes de confiance.
- Se fixer une limite.
- Prévoir un retour safe autre que la voiture : le seuil maximal d’alcoolémie tolérée au volant est de 0,5 g/l
- Ne jamais pousser quelqu’un·e à boire s’iel ne le souhaite pas ou plus.
- Ne pas laisser seule une personne ivre.
Suite à la consommation
- Seul le temps permet de faire baisser le taux d’alcoolémie. Il faut compter en moyenne 1h30 par verre pour ramener le taux d’alcoolémie à zéro. Attention : certaines personnes éliminent beaucoup plus lentement.
- Après une soirée arrosée, il est conseillé de boire de l’eau plutôt que du café qui prolonge l’état d’ivresse (le foie élimine d’abord le café, puis l’alcool).
- Le lendemain de la veille, il est important de se reposer, boire de l’eau, du potage, des jus de fruits et prendre un repas équilibré, riche en vitamines.
- De temps en temps, passer quelques jours sans boire pour laisser reposer son corps.