Les effets vont dépendre de la dose, de la fréquence d’usage, des mélanges, de l’individu, de son état physique et psychologique, de sa personnalité, de ses attentes et du contexte d’usage.

Benzodiazépines
Effets recherchés :
baisse de l’anxiété, sensation de bien-être, relâchement musculaire, calme

Autres effets :
troubles de la mémoire, confusion mentale, baisse de la vigilance, agressivité

Analgésiques morphiniques
Effets recherchés :
apaisement de la douleur morale et physique, sensation de bien-être et euphorie, confiance en soi, désinhibition

Autres effets :
troubles digestifs, diminution de la capacité respiratoire, baisse de la vigilance

Tolérance
L’usage répété de médicaments psychoactifs entraîne une tolérance de l’organisme : l’usager·ère doit en consommer de plus en plus et plus souvent pour ressentir les mêmes effets.

Dépendance psychologique
En cas de consommation en grande quantité ou pendant une période prolongée (plusieurs mois).
Cela se manifeste par une envie ou un besoin irrépressible de reprendre la substance à intervalles rapprochés.

Dépendance physique et manque
En cas de sevrage, des symptômes physiques de manques peuvent apparaître : douleur, irritabilité, angoisse, troubles du sommeil.
Pour éviter un sevrage désagréable voire dangereux, il est préférable de diminuer progressivement les doses plus qu’un arrêt brutal.

Overdose
L’overdose est une prise de produit en quantité trop importante. Elle apparaît en particulier en cas de mélange avec d’autres produits aux effets similaires, surtout l’alcool.
L’overdose aux benzos ou aux opiacés se traduit par un ralentissement respiratoire voire mortel.

Risques et modes de consommation
Voie orale : risque de surdose car les effets sont plus lents à venir.
Sniff : risque d’endommagement de la cloison nasale et de rhinite (rhume chronique.), risque de transmission des hépatites et du SIDA par le partage de matériel.
Injection : certains médicaments se solidifient après injection, ce qui peut endommager les veines et artères, risque de transmission des hépatites et du SIDA par l’usage de matériel non stérile ou par son partage.

• Préférer des médicaments emballés avec le nom et la date de péremption.
• Mieux vaut commencer par une petite quantité et laisser le temps au médicament de faire son effet avant d’en reprendre pour limiter le risque d’overdose
• Une consommation modérée en quantité et en fréquence aide à limiter les risques de dépendance.
• Eviter les mélanges avec différents médicaments ou produits  psychotropes (surtout l’alcool).
• Eviter de consommer seul·e ou avec des inconnu·es. La consommation de médicaments peut entraîner des complications respiratoires.
• Eviter d’injecter des médicaments. Si c’est néanmoins le cas, éviter de partager l’ensemble de son matériel d’injection.
• Eviter de fumer au lit après la prise de médicaments car il y a un risque de somnolence.
• En cas de problèmes de foie, de rein ou de cœur, éviter de consommer des médicament psychoactifs.
• Mieux vaut arrêter de consommer progressivement. Un suivi médical peut être utile.
• La consommation de médicaments psychotropes peut masquer temporairement des problèmes sans pour autant les résoudre.
• En cas de grossesse et d’allaitement, mieux vaut consulter un médecin ou un centre spécialisé. Le bébé peut souffrir de manque si sa mère en souffre elle-même. Il y a également des
  risques pour le bébé car les médicaments passent dans le lait maternel.
• Ranger ses médicaments hors de portée des enfants.

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